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Arrivée à Cotonou

Arrivée à Paris de Bordeaux, j’ai retrouvé mon amie Martine. Nous avons embarqué sur le vol Paris-Tripoli-Cotonou. Nous avons été accueillies par Laurent, notre accompagnateur, et nous avons rejoint les deux autres voyageuses, Annie et Christiane.

Après un rapide briefing, nous avons passé la nuit chez Nicole à Cotonou.

Vue de la chambre d'hôtes

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Étape Cotonou-Abomey

Au petit déjeuner sur la terrasse face à la mer que l’on apercevait à peine cause de l’harmattan, nous avons fait connaissance d’Achille notre chauffeur. Nous avons ensuite pris la route vers Abomey. Dès le départ, le dépaysement était total : route défoncée, multitude de vélomoteurs, ambiance africaine. Le long de la route, nous nous sommes approvisionné en essence et en fruits.

Nous sommes arrivées vers midi à Abomey pour assister à des cérémonies vaudoues. Le 10 janvier est depuis quelques années la fête nationale vaudoue. Le roi d’Abomey a reçut les hommages des prêtresses. Nous avons vu Zanghetto fétiche de la nuit.

Nous nous sommes rendus à notre chambre d’hôtes, chez « Tata Édith » qui nous attendait pour le déjeuner. Après la sieste, nous sommes allés faire une balade dans Abomey à la rencontre de différents artisans (potière, forgeron, peintre).

Après le dîner dans un maquis, nous avons assisté à des danses vaudoues.

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Étape Abomey-Kamaté-Shakaloké

Le mardi 11 janvier au matin,  nous avons visité le Musée Historique  d’Abomey. Il est situé dans deux anciens palais des rois d’Abomey. Il permet de découvrir l’histoire du royaume et expose des  objets ayant appartenu aux différents rois, tels que des ombrelles, tuniques, bijoux… La pièce la plus marquante est le trône de Ghézo qui est monté sur quatre crânes humains.

Nous avons repris la route, pour nous rendre au Refuge des papillons, à Kamaté-Shakaloké, où nous avons passé deux nuits. Sur le bord de la route, la vente du gari (tapioca) et du charbon de bois a remplacé les étals de fruits.

Vers 17 heures, Hyacinthe, nous a accompagné au village et nous a expliqué la vie du village et les différentes traditions. Nous avons vu la fabrication du savon. Les femmes vont chercher des pierres dans la montagne, les concassent pour faire du gravier qu’elles vendent.

Le mercredi 12 janvier, nous avons gravi une des collines qui entourent le village. Autrefois, les habitants vivaient en haut des collines pour des raisons de sécurité. Nous avons découvert la flore de la région. Nous avons gouté le fruit du baobab, communément appelé pain de singe,(assez bon, un peu la consistance d’une meringue).

En fin d’après-midi, nouvelle balade pour nous rendre chez le prêtre Fa qui a fait ses divinations à celles qui lui ont posé des questions. C’était assez stupéfiant de le voir manipuler ces coquillages et d’entendre ses paroles. Pour ma part, je ne lui ai pas posé de question pour ne pas m’angoisser avec ses réponses.

Nous avons également visité la radio locale.

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Étape Kamaté-Natitingou-Kossokouango

Le jeudi 13 janvier, nous avons quitté le refuge des Papillons  et les collines du moyen Bénin pour nous rendre dans l’Atakora.  Nous avons roulé toute la journée. Nous nous sommes arrêté au marché à Natitingou pour faire les courses pour les trois jours à venir.

Nous sommes enfin arrivés à Kossokouango où nous avons été accueilli par Edgar, Sissi et Thimothé.

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Séjour à Kossokouango

Nous sommes restés trois jours à Kossoukangou et c’est la que nous avons vraiment eu des contacts avec les populations et leur mode de vie. Nous étions chez les Bétammaribé (Otammari au singulier) au pays des Tata somba (ferme forteresse avec terrasse).

Nous faisions une grande randonnée le matin, pour découvrir les habitations, les cultures,  les arbres (Néré, Ronier, baobab, fisanier, caiedro, iroko,)et les habitants. Le néré sert à fabriquer une pâte remplaçant notre moutarde. Le bois du caiedro sert pour les charpentes. L’accueil était chaleureux et les enfants toujours très gais. Celle de samedi nous a conduit au marché de Kouaba et celle du dimanche à celui de Boukoumbé.  Nous avons pu nous baigner dans des petites cascades.

Après la sieste nous faisions une petite randonnée autour du village. Nous sommes allées voir une couturière et avec Martine, nous nous sommes fait faire une robe avec le tissu que nous avions acheté à Natitingou.

Nous avons assisté à la fête du père d’Edgar et de Timothé, le guérisseur. Il a sacrifié des poulets et changé les plantes de son canari (poterie  à demi enterrée ou simplement posée sur le sol, comportant un couvercle en bois ou en poterie). Le canari est rempli d’eau où baignent des racines d’espèces différentes.

Le dernier soir, les femmes sont venues danser  pour nous.

Nous somme repartis de Kossoukouango le dimanche après-midi pour l’Auberge de Tanguiéta.

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Séjour à Tanguièta

Nous avons passé deux nuits à Tanguiéta.

Le lundi 17 janvier nous sommes partis avec Prosper et Jack vers le village des Waamas  ethnie de chasseur de l’Atakora. Après une rude montée, entrecoupée de légendes racontées  par nos guides, nous sommes arrivés dans une zone de maraîchage, et dans les villages.  Nous sommes ensuite descendus avec les femmes vers  le marché de Tanguiéta. La taille des ignames étaient assez impressionnantes. La descente avec des charges sur la tête doit être assez compliquée. Pour ma part il me fallait bien mon bâton pour ne pas glisser.

Le soir nous nous somme rendus chez les Natemba et nous avons rencontré le roi. Le roi règle les problèmes de tous ordres et a une autorité reconnue.

Le mardi 18 janvier, après un lever à l’aube, nous nous sommes rendus dans la réserve de la Pendjari. Nous avons vu beaucoup d’antilopes (cob de buffon, antilopes cheval, water buck), des phacochères, des oiseaux (grand calao d’Abyssinie, outarde, cigogne épiscopale, jabiru, rolier d’Abyssinie, guêpier), des éléphants, des buffles, des hippopotames, des crocodiles, des babouins dont un en action, un varan mais pas de lion.

Au retour, nous nous sommes arrêtés à la cascade de Tanougou, très jolie site pour la baignade.

Le mercredi matin, nous avons fait une randonnée autour de Tanguiéta, à travers les champs de coton, à la découverte des villages peuls. Les femmes peules sont superbes. Les peuls élèvent des troupeaux de vaches. Nous avons parlé avec le chef du village.

En fin d’après midi, nous avons quitté Tanguieta, pour Natitingou ou nous avons passé la nuit au palais Somba, très jolie auberge à la décoration soignée.

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Étape Natitingou-Abomey

Le jeudi 20 janvier, nous avons repris la route pour Abomey. Encore une longue journée de voiture. Achille notre chauffeur, a assuré comme d’habitude. Nous avons visité le site archéologique d’Agongointo-Zoungoudo. Lors de travaux sur la route en 1998, les ouvriers ont mis à jour une série de caves à dix mètres sous terre, qui servaient de refuges lors des guerres.

Nous sommes allés voir la statue de Behanzin, roi emblème de l’opposition à la colonisation.

Nous sommes rendus chez Édith qui nous avez préparé encore un excellent diner.  J’ai même pu regarder « Questions pour un champion ».

Avant de nous coucher,  nous sommes allés assister à une cérémonie vaudoue, assez impressionnante par les sacrifices d’agneaux et l’osmose entre le public et les prêtresses.

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Étape Abomey-Forêt de Niaouli

Le vendredi matin, avant de quitter Abomey, nous avons rendu visite à Gabin, un érudit du culte vaudou qui a un petit musée comportant de nombreux fétiches.

Nous sommes ensuite partis vers la forêt marécageuse de Lokoli, ou nous avons fait une balade en pirogue à travers une végétation luxuriante. Nous avons croisé plusieurs pirogues, les villageois se servent de ce moyen pour regagner leur village.

Nous avons ensuite repris la route pour la forêt de Niaouli, ou nous avons passé la nuit à la maison forestière.

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Étape forêt de Niaouli-Gapké

Le samedi matin 22 janvier, nous sommes partis avec Innocent le garde forestier à la découverte de la forêt de Niaouli. Cette forêt qui se sépare en deux zones, le bas fond et la forêt de plateau regorge d’espèces rares tant pour la flore que pour la faune. Nous avons vu beaucoup d’oiseaux et de papillons. Cette randonnée a encore été l’occasion de rencontrer les habitants du village et de voir des arbres exceptionnels.

Nous avons ensuite repris la route pour nous rendre à la ferme auberge Sadidi tenue par Honorine, la femme de notre accompagnateur Laurent. La ferme Sadidi est un très bel endroit au bord de la lagune Toho. Honorine a acheté des poissons à des pêcheurs pour notre repas du soir. Avant le diner, nous avons fait une balade pour découvrir le village. Nous avons vu la fabrication de l’huile de palme.

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Étape Gakpé-Cotonou

C’est la dernière journée mais elle a été bien remplie. Le matin,  petite randonnée dans la palmeraie aux alentours de chez Laurent pour voir la fabrication du sodabi (eau de vie béninoise). Une fois le palmier coupé, la sève  est récoltée dans des calebasses, puis laissée à macérer trois jours, puis chauffée et distillée.

C’était le dimanche matin et les béninois étaient à l’église. Sur environs, 1 km nous avons vu 4 églises. Les gens avaient revêtu leurs beaux boubous et chantaient. C’était très gai.

Ensuite nous sommes allés faire une balade en pirogue sur la lagune Toho, endroit très paisible où nous avons encore vu beaucoup d’oiseaux.

En fin d’après-midi, nous sommes partis pour Ouidah. Nous avons rencontré le Docteur Esprit, un guérisseur, qui vend une pharmacopée traditionnelle assez impressionnante.

Nous avons rejoint la mer et la « Porte du non retour«   par la route des esclaves, jalonnée de sculptures commémoratives.

Nous avons ensuite parcouru la route des pêches, endroit merveilleux au bord de l’océan. Un grand projet d’aménagement est en cours et je doute que le charme soit le même après sa réalisation.

Après un  dernier repas au bord de la mer, nous avons rejoint Cotonou et l ‘aéroport pour la France.

Le retour en France a été un peu difficile, car le Bénin est un pays attachant,  où les traditions sont encore bien présentes.

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